L’extraordinaire voyage en Mongolie de Guillaume de Rubrouck

L’extraordinaire voyage en Mongolie de Guillaume de Rubrouck (1253 – 1255)

couverture Rubrouck

Extrait :

« Près de ce palais il y a plusieurs autres logis spacieux comme des granges, où l’on garde les vivres, les provisions et les trésors ; et parce qu’il n’eût pas été bienséant ni honnête de porter des vases pleins de lait ou d’autres boissons en ce palais, ce Guillaume lui avait fait un grand arbre d’argent au pied duquel étaient quatre lions aussi d’argent, ayant chacun un canal d’où sortait du lait de jument. Les quatre pipes étaient cachées dans l’arbre, montant jusqu’au sommet et de là s’écoulant en bas. Sur chacun de ces canaux il y avait des serpents dorés dont les queues venaient à environner le corps de l’arbre. De l’une de ces pipes coulait du vin, de l’autre du caracosmos ou lait de jument purifié, de la troisième du ball ou boisson faite de miel, et de la dernière de la cérasine faite de riz. Au pied de l’arbre chaque boisson avait son vase d’argent pour la recevoir. Entre ces quatre canaux tout au haut était un ange d’argent tenant une trompette, et au dessous de l’arbre il y avait un grand trou où un homme se pouvait cacher, avec un conduit assez large qui montait par le milieu de l’arbre jusqu’à l’ange. […]

Au dehors du palais il y a une grande chambre où ils mettent leurs boissons, avec des serviteurs tout prêts à les distribuer sitôt qu’ils entendent l’ange sonnant de la trompette. Les branches de l’arbre étaient d’argent, comme aussi les feuilles et les fruits qui en pendaient. Quand donc ils voulaient boire, le maître sommelier criait à l’ange qu’il sonnât de la trompette, et celui qui était caché dans l’arbre soufflait bien fort dans ce vaisseau ou conduit allant jusqu’à l’ange, qui portait aussitôt sa trompette à la bouche et sonnait hautement ; ce qu’entendant les serviteurs et officiers qui étaient dans la chambre du boire, ils faisaient en même instant couler la boisson de leurs tonneaux, qui était reçue dans ces vaisseaux d’argent, d’où le sommelier la tirait pour porter aux hommes et aux femmes qui étaient au festin. »

Pour commander le livre : L’extraordinaire voyage en Mongolie

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Par les plaines du Gobi. Mélodies de cithare mongole

Mercredi 4 mars 2015

BattungalagUne découverte que je vous recommande vivement. Elle s’appelle Battungalag et joue merveilleusement de sa cithare mongole.

Originaire du village de Tsagaandelger (Gobi central) à 250 km au sud d’Oulan Bator, Battungalag entre au Conservatoire de musique et de danse de la capitale mongole à l’âge de douze ans, où elle obtient ses diplômes de professeur de cithare et de musicienne d’ensemble instrumental.

De 1993 à 2001, parallèlement à son activité professorale, Battungalag est membre du groupe de musique traditionnelle Egshiglen. De 2001 à 2005 elle est membre de l’Ensemble National de Musique et de Danse Traditionnelles Mongoles.

Son activité musicale l’a amenée à se produire à l’international, notamment en Chine, en France et au Japon. Résidant en France depuis 2005, elle est membre du groupe de musique traditionnelle mongole « Les Voix de la Steppe » et collabore régulièrement avec l’ensemble lyonnais de musique médiévale « Xérémia ».

Pour toute information : tungaa_p2003@yahoo.com

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Condamné le 23/05/96, exécuté le 10/06/96, innocenté le 15/12/04

1418631624009171_480_320Qoysiletu, 18 ans, Mongol de Chine, condamné le 23 mai 1996, exécuté le 10 juin 1996, innocenté le 15 décembre 2014, soit 18 ans après sa mort.

Le 15 décembre 2014

Qoysiletu, originaire de Mongolie intérieure, avait 18 ans lorsqu’il fut exécuté pour un viol suivi d’un crime qu’il n’avait pas commis. 48 heures d’interrogatoires musclés avaient fini par lui faire avouer ce qu’il n’avait pas fait. Le vrai criminel sera retrouvé en 2005. Condamné le 23 mai 1996, Qoysiletu  n’avait cessé de clamer son innocence. Il sera exécuté par balle le 10 juin 1996, soit 61 jours après le crime survenu le 9 avril 1996.

Qoysiletu, sur l’insistance de ses parents, sera innocenté le 15 décembre 2014, 18 ans après sa mort. Ses parents ont reçu 4850 dollars en dédommagement.

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La Chine a exécuté 2400 personnes l’an dernier, plus que l’ensemble des pays de la planète réunis, dont une importante proportion d’Ouïghours, autre minorité importante de Chine, jugés et exécutés de manière expéditive.

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L’extraordinaire voyage en Mongolie, de Guillaume de Rubrouck

couverture RubrouckUn récit absolument extraordinaire, par un homme extraordinaire, à une époque où l’on ne savait rien de la Mongolie.

Extrait :

« Au dehors du palais il y a une grande chambre où ils mettent leurs boissons, avec des serviteurs tout prêts à les distribuer sitôt qu’ils entendent l’ange sonnant de la trompette. Les branches de l’arbre étaient d’argent, comme aussi les feuilles et les fruits qui en pendaient. Quand donc ils voulaient boire, le maître sommelier criait à l’ange qu’il sonnât de la trompette, et celui qui était caché dans l’arbre soufflait bien fort dans ce vaisseau ou conduit allant jusqu’à l’ange, qui portait aussitôt sa trompette à la bouche et sonnait hautement ; ce qu’entendant les serviteurs et officiers qui étaient dans la chambre du boire, ils faisaient en même instant couler la boisson de leurs tonneaux, qui était reçue dans ces vaisseaux d’argent, d’où le sommelier la tirait pour porter aux hommes et aux femmes qui étaient au festin. »

Un grand classique, édité en format poche, prix 15 euros. Pour le commander : http://www.asiecentrale.fr/extraordinaire_voyage_en_mongolie_extrait.htm

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Soirée spéciale Mongolie autour de Rubrouck, du chamanisme et des hémiones

Soirée spéciale Mongolie autour de Rubrouck, du chamanisme et des hémiones :

Jeudi 10 février 2011, la Maison d’Asie Centrale et Le Toit du Monde vous invitent à une soirée spéciale Mongolie.

C’est à 19h00, à la Galerie Durand Dessert au 28 rue de Lappe à Paris, métro Bastille. Entrée libre.

Au programme :

– 19:00 Présentation du voyage extraordinaire en Mongolie de Guillaume de Rubrouck, Sylvie Lasserre reporter et présidente des éditions d’Asie centrale puis lecture d’extrait relatifs aux chamanes par Céline Barq, co-directrice de la Maison d’Europe et d’Orient

19:30 Présentation de  » De l’ombre à la lumière, de l’individu à la nation » par Laetitia Merli, son auteur, anthropologue spécialiste du chamanisme en Mongolie, (CEMS/EPHE)

20:00 Présentation de l’association Goviin Khulan dédiée à l’hémione sauvage de Mongolie, par Anne-Camille Souris, présidente de l’association

20:30 signatures des livres et buffet

L’extraordinaire voyage en Mongolie avec Guillaume de Rubrouck – Dimanche à Paris

vignettecouverture.1292059223.jpgRENCONTRE
Dimanche 12 décembre – 15 H
L’extraordinaire voyage en Mongolie
de Guillaume de Rubrouck
(1253-1255)

(éditions d’Asie centrale)
en présence de Sylvie Lasserre
Entrée libre

Lieu :

Maison d’Europe et d’Orient  – 3 passage Hennel – Paris 12e

Commander le livre : ici en ligne.

Contemporain de saint Louis, le frère franciscain Guillaume de Rubrouck réalisa l’exploit d’un voyage jusqu’au cœur mystérieux et redouté de l’empire de Gengis Khan, Karakorum.
Porteur d’un message du roi, de 1253 à 1255, il parcourut à pied et à cheval 16000 kilomètres de Constantinople à Karakorum, capitale de l’immense empire mongol, afin d’y rencontrer le Grand Khan Mangou, successeur de Gengis Khan.
Cet exploit, à lui seul, suffirait à expliquer la célébrité qui est la sienne mais c’est surtout le récit qu’il fit au roi de son voyage, véritable chef d’œuvre de la littérature du Moyen Age, qui en est la cause, remarquable autant par la qualité de l’écriture que la profondeur des sentiments qu’il nous donne à découvrir mais également d’un point de vue scientifique pour la qualité des observations et découvertes géographiques et ethnographiques qu’il contient.

Extrait

« Près de ce palais il y a plusieurs autres logis spacieux comme des granges, où l’on garde les vivres, les provisions et les trésors ; et parce qu’il n’eût pas été bienséant ni honnête de porter des vases pleins de lait ou d’autres boissons en ce palais, ce Guillaume lui avait fait un grand arbre d’argent au pied duquel étaient quatre lions aussi d’argent, ayant chacun un canal d’où sortait du lait de jument. Les quatre pipes étaient cachées dans l’arbre, montant jusqu’au sommet et de là s’écoulant en bas. Sur chacun de ces canaux il y avait des serpents dorés dont les queues venaient à environner le corps de l’arbre. De l’une de ces pipes coulait du vin, de l’autre du caracosmos ou lait de jument purifié, de la troisième du ball ou boisson faite de miel, et de la dernière de la cérasine faite de riz. Au pied de l’arbre chaque boisson avait son vase d’argent pour la recevoir. Entre ces quatre canaux tout au haut était un ange d’argent tenant une trompette, et au dessous de l’arbre il y avait un grand trou où un homme se pouvait cacher, avec un conduit assez large qui montait par le milieu de l’arbre jusqu’à l’ange. […]

Au dehors du palais il y a une grande chambre où ils mettent leurs boissons, avec des serviteurs tout prêts à les distribuer sitôt qu’ils entendent l’ange sonnant de la trompette. Les branches de l’arbre étaient d’argent, comme aussi les feuilles et les fruits qui en pendaient. Quand donc ils voulaient boire, le maître sommelier criait à l’ange qu’il sonnât de la trompette, et celui qui était caché dans l’arbre soufflait bien fort dans ce vaisseau ou conduit allant jusqu’à l’ange, qui portait aussitôt sa trompette à la bouche et sonnait hautement ; ce qu’entendant les serviteurs et officiers qui étaient dans la chambre du boire, ils faisaient en même instant couler la boisson de leurs tonneaux, qui était reçue dans ces vaisseaux d’argent, d’où le sommelier la tirait pour porter aux hommes et aux femmes qui étaient au festin. »

L’extraordinaire voyage en Mongolie de Guillaume de Rubrouck

vignettecouverture.1283633337.jpg

En l’an 1253, Guillaume de Rubrouck, frère franciscain originaire de Flandres, est envoyé par Saint-Louis en mission en Mongolie afin d’évangéliser cette terra incognita. Huit ans avant Marco Polo, alors que les invasions mongoles font trembler l’Occident, c’est nus pieds qu’il effectuera ce long voyage. 

Son récit, truculent et riche de mille anecdotes, est l’un des tout premiers témoignages de la vie en Mongolie à l’époque des grands khans. Digne ancêtre d’Albert Londres, le frère franciscain s’avère tour à tour missionnaire, espion, grand reporter et ethnologue avant l’heure.

Guillaume de Rubrouck et son compagnon Barthélémy de Crémone passeront un hiver à Karakorum, la capitale de la Mongolie. Au cours de leur périple de deux ans, ils endureront faim, froid, fatigue et mauvais traitements.

Une source historique inestimable sur la vie et les moeurs mongoles du XIIIe siècle. Une description unique de la ville de Karakorum aujourd’hui disparue.

Lire l’extrait de la fontaine d’argent :

« Près de ce palais il y a plusieurs autres logis spacieux comme des granges, où l’on garde les vivres, les provisions et les trésors ; et parce qu’il n’eût pas été bienséant ni honnête de porter des vases pleins de lait ou d’autres boissons en ce palais, ce Guillaume lui avait fait un grand arbre d’argent au pied duquel étaient quatre lions aussi d’argent, ayant chacun un canal d’où sortait du lait de jument. Les quatre pipes étaient cachées dans l’arbre, montant jusqu’au sommet et de là s’écoulant en bas. Sur chacun de ces canaux il y avait des serpents dorés dont les queues venaient à environner le corps de l’arbre. De l’une de ces pipes coulait du vin, de l’autre du caracosmos ou lait de jument purifié, de la troisième du ball ou boisson faite de miel, et de la dernière de la cérasine faite de riz. Au pied de l’arbre chaque boisson avait son vase d’argent pour la recevoir. Entre ces quatre canaux tout au haut était un ange d’argent tenant une trompette, et au dessous de l’arbre il y avait un grand trou où un homme se pouvait cacher, avec un conduit assez large qui montait par le milieu de l’arbre jusqu’à l’ange. […]

Au dehors du palais il y a une grande chambre où ils mettent leurs boissons, avec des serviteurs tout prêts à les distribuer sitôt qu’ils entendent l’ange sonnant de la trompette. Les branches de l’arbre étaient d’argent, comme aussi les feuilles et les fruits qui en pendaient. Quand donc ils voulaient boire, le maître sommelier criait à l’ange qu’il sonnât de la trompette, et celui qui était caché dans l’arbre soufflait bien fort dans ce vaisseau ou conduit allant jusqu’à l’ange, qui portait aussitôt sa trompette à la bouche et sonnait hautement ; ce qu’entendant les serviteurs et officiers qui étaient dans la chambre du boire, ils faisaient en même instant couler la boisson de leurs tonneaux, qui était reçue dans ces vaisseaux d’argent, d’où le sommelier la tirait pour porter aux hommes et aux femmes qui étaient au festin. »

L’extraordinaire récit de Guillaume de Rubrouck vient de sortir en poche, aux Editions d’Asie centrale. Le commander.

Guillaume de Rubrouck, grand reporter, espion et ethnologue avant l’heure

rubrouck.1272814534.jpgEt digne ancêtre d’Albert Londres…

En l’an 1253, Guillaume de Rubrouck, frère franciscain, est envoyé en Mongolie par Louis IX. Il ira nus pieds, endurera les pires souffrances et rentrera deux ans plus tard, sans son compagnon Barthélémy de Crémone, épuisé au point d’avoir renoncé à affronter le voyage du retour.

Rubrouck relatera sa mission au roi Saint-Louis dans un récit truculent. Voici un extrait que je vous fais partager car je le trouve assez comique : si l’un d’entre vous réussit à comprendre comment sont coiffés les « Tartares » (les Mongols), qu’il me l’explique 🙂 !

« De la façon dont les hommes se rasent, et des ornemens des femmes

Les hommes se rasent un petit carré sur le haut de la tête, et font descendre leurs cheveux du haut jusques sur les tempes de part et d’autre. Ils se rasent aussi les tempes et le col, puis le front jusqu’à la nuque, et laissent une touffe de cheveux, qui leur descend jusque sur les sourcils : au côté du derrière de la tête ils laissent des cheveux dont ils font des tresses, qu’ils laissent pendre jusque sur les oreilles.

L’habillement des filles ne diffère guère de celui des hommes, sinon qu’il est un peu plus long ; mais le lendemain qu’une fille est mariée, elle se coupe les cheveux de la moitié de la tête au devant jusques sur le front, et porte une tunique, comme celle de nos religieuses, mais un peu plus longue et plus large de tout sens, fendue par devant, et attachée sous le côté droit : en cela les Tartares sont différens des Turcs de ce que ceux-ci attachent leurs vestes du côté gauche, et les Tartares toujours du droit. Les femmes ont un ornement de tête qu’ils appellent botta, fait d’écorce d’arbre, ou autre matière, la plus légère qu’ils peuvent trouver : cette coiffure est grosse et ronde, tant que les deux mains peuvent embrasser, sa longueur est une coudée, et plus, carrée par haut comme le chapiteau d’une colonne. Elles couvrent cette coiffure qui est vide par dedans d’un taffetas ou autre étoffe de soie fort riche. Sur ce carré ou chapiteau du milieu ils mettent comme des tuyaux de plumes ou de cannes fort déliées, de la longueur d’une coudée et plus ; elles enrichissent cela par le haut de plumes de paon, et tout à l’entour de queues de malart (1), aussi bien que de pierres précieuses. Les grandes dames mettent cet ornement sur le haut de la tête, qu’elles serrent fort étroitement avec une certaine coiffe qui a une ouverture en haut, et là elles ramassent tous leurs cheveux depuis le derrière de la tête jusqu’au sommet, en forme de noeud, puis les mettent sous cette coiffure qu’elles attachent bien serrée, par-dessous le menton. Si bien que quand on voit de loin ces femmes allant à cheval en cet habillement de tête, il semble que ce soient des gens d’armes, portant le casque et la lance levée. Elles vont à cheval comme les hommes, jambe deçà, jambe delà ; elles lient leurs robes retroussées sur les reins avec des rubans de soie de couleur de bleu céleste, et d’une autre bande ou ceinture, les serrent au dessous du sein, attachant une autre pièce blanche au dessous des yeux, qui leur descend jusqu’à la poitrine. Elles sont toutes fort grasses ; cette graisse les rend difformes du visage principalement. Quand elles sont accouchées, elles ne demeurent jamais au lit.  »

(1) canard mâle.

 

Musique d’Ouzbékistan à Paris : comme si vous y étiez !

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La soirée comme si vous y étiez. Enfin presque… C’était lundi, une soirée organisée conjointement par la Lutherie urbaine et la Maison d’Asie Centrale que je dirige.

Salle pleine. Belle atmosphère.

Mais voyez et écoutez donc Jamal Avezov, Shuhrat Kholkhodjaev et Mamur Zilolov : Trio ouzbek à la Lutherie urbaine

La Mongolie et la Sibérie à Paris ce week-end !

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Exposition du vendredi 26 au dimanche 28 septembre de 14h à 20h,

Vernissage le Vendredi 26 septembre à 19h


Gens de Terrain – La Galerie des Anthropologues


Vous invite à une exposition plurielle sur des thèmes mongols et sibériens :


–    Photographies de Pomme Célarié sur la Mongolie

–    Signature et vente du livre de Marc Mellet sur son voyage en Siberie et en Mongolie :

     « Le Monde pour passager »

–    Gravures sur bois de « Chevaux de vent », drapeaux à prières bouddhiques, (Mongolie) – bois et impressions sur papier

–    Vêtements et sacs en feutre de Mongolie

–    Ethno-clips de rituels chamaniques (Mongolie et République de Touva), Laetitia Merli

–    Diaporama sur des chamanes sibériens

Ivan Boiko et Laetitia Merli 

 

Gens de terrain – La Galerie des Anthropologues, 

52 bis, rue de la Bidassoa

75020 Paris

06 16 06 86 34

Métro Gambetta (sortie Martin Nadaud) ou Ménilmontant ou Père Lachaise

Bus 96, 61, 69