Quand l’Hindu Kush se réveille : plus de soixante secousses en moins de 3 mois

Lundi 18 janvier 2016

gol shafiq

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Le 26 octobre 2015, un fort séisme de magnitude 7.5 secouait l’Hindu Kush et était ressenti en Ouzbékistan, au Tadjikistan, en Afghanistan et en Inde, occasionnant près de 400 morts au Pakistan et en Afghanistan.

Depuis, selon les enregistrements de CSEM/EMSC, 58 séismes de magnitude significative, c’est-à-dire supérieure à 4, se sont succédé, affolant les habitants de Tashkent à Islamabad en passant par Dushanbe, Peshawar et Kaboul :

26/10/15 : magnitude 7.5, profondeur 207 km

26/10/15 : magnitude 4.7, profondeur 190 km

26/10/15 : magnitude 4.8, profondeur 192 km

26/10/15 : magnitude 4.0, profondeur 217 km

26/10/15 : magnitude 4.6, profondeur 192 km

26/10/15 : magnitude 4.1, profondeur 206 km

26/10/15 : magnitude 4.2, profondeur 213 km

26/10/15 : magnitude 4.5, profondeur 200 km

27/10/15 : magnitude 3.8, profondeur 191 km

27/10/15 : magnitude 4.1, profondeur 209 km

27/10/15 : magnitude 4.0, profondeur 210 km

27/10/15 : magnitude 4.2, profondeur 200 km

27/10/15 : magnitude 4.0, profondeur 196 km

27/10/15 : magnitude 4.0, profondeur 204 km

27/10/15 : magnitude 4.0, profondeur 192 km

27/10/15 : magnitude 4.7, profondeur 200 km

27/10/15 : magnitude 4.3, profondeur 201 km

28/10/15 : magnitude 4.1, profondeur 211 km

28/10/15 : magnitude 4.0, profondeur 215 km

28/10/15 : magnitude 4.5, profondeur 210 km

28/10/15 : magnitude 4.4, profondeur 196 km

28/10/15 : magnitude 4.2, profondeur 205 km

29/10/15 : magnitude 4.3, profondeur 195 km

01/01/15 : magnitude 4.2, profondeur 200 km

01/01/15 : magnitude 4.7, profondeur 204 km

01/11/15 : magnitude 4.0, profondeur 206 km

05/11/15 : magnitude 4.0, profondeur 196 km

06/11/15 : magnitude 4.2, profondeur 205 km

09/11/15 : magnitude 4.6, profondeur 183 km

15/11/15 : magnitude 4.6, profondeur 212 km

17/11/15 : magnitude 4.1, profondeur 220 km

18/11/15 : magnitude 4.3, profondeur 187 km

22/11/15 : magnitude 5.8, profondeur 95 km

23/11/15 : magnitude 4.3, profondeur 112 km

24/11/15 : magnitude 4.1, profondeur 196 km

25/11/15 : magnitude 4.0, profondeur 170 km

30/11/12 : magnitude 4.3, profondeur 120 km

02/12/15 : magnitude 4.7, profondeur 40 km

07/12/15 : magnitude 4.5, profondeur 110 km

11/12/15 : magnitude 4.1, profondeur 198 km

14/12/15 : magnitude 4.4, profondeur 209 km

14/12/15 : magnitude 4.3, profondeur 136 km

15/12/15 : magnitude 4.1, profondeur 86 km

25/12/15 : magnitude 6.3, profondeur 212 km

28/12/15 : magnitude 4.0, profondeur 192 km

28/12/15 : magnitude 4.1, profondeur 101 km

29/12/15 : magnitude 4.0, profondeur 47 km

29/12/15 : magnitude 4.4, profondeur 204 km

01/01/16 : magnitude 4.5, profondeur 205 km

02/01/16 : magnitude 5.2, profondeur 178 km

07/01/16 : magnitude 4.3, profondeur 191 km

08/01/16 : magnitude 5.1, profondeur 212 km

13/01/16 : magnitude 5.7, profondeur 237 km

13/01/16 : magnitude 4.7, profondeur 80 km

14/01/16 : magnitude 4.0, profondeur 195 km

15/01/16 : magnitude 4.2, profondeur 200 km

16/01/16 : magnitude 4.4, profondeur 200 km

17/01/16 : magnitude 4.6, profondeur 80 km

18/01/16 : magnitude 4.9, profondeur 80 km

Pour comprendre ce qui se passe : Séisme en Afghanistan : quand le continent indien fonce vers l’Eurasie.

La question est : ces secousses qui se succèdent à un rythme soutenu augurent-elles d’un méga-séisme ?

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Les Kirghiz, proie de choix pour Daesh

Mercredi 29 juillet 2015

Daesh vient de publier sa première vidéo de recrutement à l’attention des Kirghiz, proies de choix pour la secte fanatique.

En effet, le Kirghizistan reste un havre pour l’islamisme fondamental en Asie centrale alors que les pays voisins se sont mis à le combattre activement.

Radicalisation de la société en marche au Kirghizistan. Copyright : Sylvie Lasserre

Radicalisation de la société en marche au Kirghizistan. Copyright : Sylvie Lasserre

Lire mon reportage paru dans Asialyst, le nouveau média d’information sur l’Asie :

Le Kirghizistan, havre de l’islamisme fondamental en Asie centrale.

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Au Kirghizistan, on va chez le coiffeur avec son seau d’eau

Un salon de coiffure en Asie centrale © Sylvie Lasserre

Un salon de coiffure en Asie centrale © Sylvie Lasserre

Un après-midi à At Bashi…

Tiens mais c’est Janyl ! Que fait-elle là ?

Mon étonnement n’est pas feint : je viens de la quitter au village pour me rendre au bazar d’At Bashi et alors que j’arrive, je la vois marcher nonchalamment sur le bord de la route, courbée sous le poids du lourd seau d’eau qu’elle porte.

Janyl m’explique qu’elle se rend chez le coiffeur pour son brushing. Comme il n’y a pas l’eau courante au salon de coiffure, les clients sont chargés d’aller chercher l’eau du shampoing à la pompe, 500 mètres plus loin.

Dans les villages aujourd’hui au Kirghizistan, l’eau courante commence seulement à arriver dans certaines maisons. Les plus riches. C’est d’ailleurs tout un événement lorsqu’une famille « fait venir l’eau » chez elle.

Ce n’était pas le cas en 2004, la première fois que je me suis rendue dans le petit pays montagneux : aucune maison n’avait encore l’eau courante.

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Noces kirghizes – Kirghizistan – Portfolio

Mardi 29 octobre 2013

Noces Kirghizes, Tien Shan. © Sylvie Lasserre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je viens d’assister à huit jours de noces dans les Tien Shan, au Kirghizistan.

Les photos ici : Kyrgyz wedding

Le premier jour nous sommes allés chercher la mariée dans son village, et à cette occasion les deux familles ont fait connaissance.

Après des adieux déchirants, retour le lendemain dans le village du marié, avec la mariée, qui est directement conduite dans la chambre nuptiale et installée derrière le « köshögö », un grand rideau tendu à cette occasion et derrière lequel elle passera deux jours, sans même avoir vu sa future maison.

Elle restera là, accompagnée de sa belle-soeur et de sa meilleure amie, recroquevillée, tandis que la noce va bon train dans la maison, – se succèdent invités et banquets. Tandis qu’elle est toujours derrière le voile, les femmes du village passeront tour à tour faire sa connaissance , chacune dépose en présent un foulard sur le haut du « köshögö ». Les hommes ne sont pas admis.

Au troisième jour, c’est la cérémonie des tresses, qui a lieu devant les femmes. Une femme désignée par la communauté comme étant la marraine, enduit les cheveux de la mariée de beurre avant de lui tresser les cheveux avec du coton puis de lui passer un foulard blanc sur la tête.

La mariée peut alors sortir de derrière le « köshögö ». Commence alors son rôle de « kelin », c’est-à-dire de belle-fille. Ici en Asie centrale, la « kelin » est au service de la belle-mère, sert les invités (sans prendre part aux réjouissances), fait le ménage, la vaisselle, etc. Cela dure jusqu’à ce qu’elle-même devienne belle-mère…

Au cinquième jour, les joueurs d’Ulak Tartych du village ont fait une partie en l’honneur des mariés avant de débouler au grand galop vers la maison des jeunes époux. Là, ils ont jeté sur le seuil la dépouille du chevreau ayant servi à la partie – c’est la coutume -, et en contre-partie ont reçu des beignets et friandises, ainsi qu’un peu d’argent, remis par le marié au capitaine de l’équipe.

Autrefois, la coutume était d’enlever sa future épouse. Il s’agissait d’enlèvements réels le plus souvent, non simulés. La jeune fille n’était pas prévenue, et dès lors qu’elle était enlevée par celui qui l’avait repérée, elle était mariée sur le champ. Mais en 2009, des abus ayant été commis, une loi a été promulguée, interdisant l’ « alakachu », c’est-à-dire l’enlèvement de la fiancé. Une loi efficace puisqu’aujourd’hui, plus aucun garçon ne se risque à l’enlèvement, qui est puni d’une forte amende et même de prison.

En 2004, j’avais effectué un reportage sur le sujet – reportage vendu à dix-huit magazines que je ne retrouve malheureusement pas en ligne – et dont j’ai tiré ces posts de blog :

Kirghizistan – L’enlèvement de l’épouse : Nurgul

Kirghizistan – L’enlèvement de l’épouse : Akulaï

Kirghizistan – Mariages :  « Je l’ai enlevée à cheval. »

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Alerte à la peste bubonique au Kirghizistan (updated)

Lundi 26 août 2013

« Nous avons installé des check points autour de la zone concernée. Tous les mouvements d’humains et de bétail entrant et sortant de la zone affectée ont été stoppés. Il n’y a pas besoin de fermer les frontières avec les pays voisins,  » déclarait ce matin Dinara Sagynbaeva, Ministre de la Santé.

Temirbek Isakunov, 15 ans, est mort le 22 août dans le village d’Ichke-Zhergez, province d’Issyk-Kul – un lieu hautement touristique – de la terrible maladie dont le nom fait encore frémir et qui avait décimé le tiers de la population en Europe au XIVe siècle. La peste, alors, avait atteint l’Europe via la Route de la Soie et , selon les historiens, depuis un foyer situé…  autour du même lac Issyk-Kul !

Zone d’alerte à la peste bubonique au Kirghizistan

Ce serait après avoir manipulé une marmotte pour en consommer la viande lors d’un barbecue familial que l’adolescent aurait contracté la maladie, probablement piqué par une puce de l’animal.

Une centaine de personnes ayant approché le jeune Temirbek Isakunov ont été placées en quarantaine et sont sous traitement antibiotique mais n’ont pas présenté de symptôme pour l’instant. 700 autres personnes de la région du lac Issyk-Kul présentant des symptômes ont été examinées.

L’adolescent a été incinéré et ses cendres enterrées. Le Kazakhstan vient de renforcer le contrôle à sa frontière avec le Kirghizistan.

Les autorités sanitaires du pays ont lancé une campagne d’étude et d’extermination des marmottes dans la région.

Selon le Centre de la Prévention et du Contrôle des Maladies (Center for Disease Control and Prevention) entre 1000 et 2000 cas sont rapportés chaque année dans le monde. Un cas mortel de peste bubonique avait été enregistré au Kirghizistan en 1981, lequel n’avait pas été suivi d’épidémie.

Au Kazakhstan, mardi, 113 000 personnes auraient été vaccinées de manière préventive près de la zone affectée, tandis qu’au Kirghizistan, 4 personnes présentant des symptômes douteux étaient hospitalisées.

1er septembre : selon le Ministère de la santé du Lirghizistan, le village d’Ichke-Zhergez restera en quarantaine jusqu’au 4 septembre –

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Kirghizistan. Dans les Tien Shian, diaporama de Sylvie Lasserre

Copyright Sylvie Lasserre

Les Tien Shan sont ces si belles montagnes qui bordent le Kirghizistan à l’ouest et marquent sa frontière avec la Chine. Tien Shan c’est le nom chinois, qui signifie monts célestes. Dans la région, on lui préfère le nom de Tengri Tau, Tengri Tag, les montagnes de Tengri, le dieu du ciel local.

Diaporama, cliquer ici : Kirghizistan, dans les Tien Shan

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Kirghizistan. Hilarité dans les Tien Shan

 

 

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Le fou rire extraordinaire de ce vieux chasseur de loups kirghiz nous en remontre à tous.

Photographie copyright Sylvie Lasserre

Quand un bon fou rire vaut mieux qu’un long discours. Une bonne leçon d’un vieux chasseur de loup…

Ecoutez :

ws_30147-hilarite-dans-les-tien-chan.mp3

Pardonnez-moi la qualité du son mais c’est un enregistrement d’enregistrement…

Entre-temps j’ai fait la connaissance de l’auteur de ce reportage : un grand merci à Pierre Goetschel 🙂

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